• Left4dead ?

     

    C'est un jeu FPS, axé clairement sur le multijoueur pour des heures d'immersions et de folies, vous vous laiserez entrainer dans l'engrenage de ce jeu facile à prendre en main et d'une précision extrême. Les développeur se sont concentrés sur l'expérience de jeu en équipe. Découvrez le test de Gamekult maintenant :

    Le dernier ferme la porte
     

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    Présenté à travers

    une vidéo

    qui aura fait son petit effet, le

    pitch

    de base de

    Left 4 Dead

    est de la même simplicité que celle qui a fait les films d'horreur les plus efficaces. Très proche de l'intrigue du

    28 jours plus tard

    de Danny Boyle, le jeu nous décrit un monde en presque ruines dans lequel des hordes d'infectés, contaminés par un virus qui les rend aussi rapides que violents, prennent d'assaut les rares survivants dont nos amis Bill, Francis, Zoey et Louis, héros bien malgré eux de ce

    survival

    ludique d'un genre nouveau. Le lien avec le cinéma est loin d'être purement contextuel puisqu'en permanence,

    Left 4 Dead

    joue sur le registre de la série B d'horreur, que cela soit avec le traitement de l'image façon grain de pellicule, les coups de flippe du personnage qui ne voit plus qu'en noir et blanc ou les fausses affiches de film qui introduisent chaque chapitre et les protagonistes du jeu, évidemment armés de leurs inséparables pétoires.



    Left 4 Dead (X360)

    Scindé en quatre épisodes eux-mêmes découpés en plusieurs missions,

    Left 4 Dead

    est un jeu qui impose d'aller en permanence de l'avant, de ne jamais faire marche arrière et de survivre coûte que coûte en atteignant le prochain abri ou, en fin de chapitre, l'hélicoptère ou le bateau qui nous mettra provisoirement en sécurité. Joueurs contre infectés, voilà les forces en présence d'un match parfois peu équitable qui oblige à rester perpétuellement sur le qui-vive, à l'affût du moindre bruit ou du plus petit bout de tête qui dépasse. S'il existe bien un mode Versus dans lequel 8 joueurs pourront incarner successivement l'un et l'autre des camps, le coeur de

    Left 4 Dead

    est sans conteste son mode coopératif où quatre survivants, qu'ils soient tous humains ou en partie gérés par l'

    I.A.

    , devront atteindre l'abri qui marquera la fin d'un niveau et leur donnera un répit de bien courte durée. Le jeu est tout à fait praticable en solo, l'intelligence artificielle se chargeant de donner vie à des coéquipiers certes un peu amorphes mais extrêmement réactifs et d'une précision souvent surprenante. Ce mode est toutefois loin de valoir une partie à plusieurs en ligne ou en réseau local, ne serait-ce que pour le plaisir d'insulter les allumés de la gâchette qui tirent sur tout ce qui bouge - alliés compris - ou de secourir

    in extremis

    ses amis de fortune roués de coup par les infectés.



    Ze veux Zoey !

    Left 4 Dead (X360)

    La coopération dans

    Left 4 Dead

    n'est ni un gadget ni un pis aller pour un

    gameplay

    bancal qui favoriserait les percées héroïques en solo ou l'égoïsme au détriment du véritable jeu en groupe. Oui, il est possible de connaître son petit moment de gloire en restant tant bien que mal le dernier debout face à la Horde, mais ça n'est généralement pour ne pas faire long feu face au prochain assaut des infectés qui ne connaissent, eux, ni la fatigue ni la lassitude.

    Left 4 Dead

    ne fait pas dans la demi mesure et quiconque aura connu une première fois l'humiliation de se voir assailli en quelques secondes par une cinquantaine de contaminés hurlants qui le mettront au sol à coup de tatanes comprendra vite que de la survie de son groupe dépend également la sienne. Afin de ne léser personne, les tas de munitions et armes disséminés aléatoirement dans les niveaux sont donc infinis, chacun pouvant faire ses emplettes sans risquer de priver l'autre de balles ô combien précieuses, et la rareté des packs de santé provoque rarement une convoitise déplacée puisque le nombre fait irrémédiablement la force. On aide d'autant plus naturellement son frère d'armes qu'il n'y a strictement rien à gagner à la jouer perso. Même chose pour les cocktails Molotov ou pipe bombs planqués dans certaines pièces et qui serviront toujours au bien de la communauté, même s'il est forcément savoureux d'obtenir un des nombreux

    succès

    du jeu en éparpillant façon puzzle plusieurs dizaines d'infectés grouillants.



    Left 4 Dead (X360)

    Laissez un allié sur le carreau et les chances de survie commencent à faire sérieusement la gueule, surtout qu'en cas de mort définitive, les réapparitions côté survivants peuvent être assez longues, et que si les quatre héros sont au sol l'équipe est bonne pour recommencer le niveau depuis le début. Mis à terre, un personnage peut encore se défendre avec les flingues de bases et tenter de survivre le temps que ses coéquipiers viennent le secourir et l'aident à se relever. Dans le cas contraire, c'est la mort, la vraie, celle qui vous fait passer au rang de simple spectateur dans l'attente d'une potentielle délivrance, quand l'un des joueurs viendra ouvrir la porte de la pièce dont vous étiez prisonnier vous permettant de revenir dans la partie - mais pour combien de temps ?

    Left 4 Dead

    exige en permanence un jeu tactique et collectif qui impose par exemple de fermer les portes derrière soi pour ralentir un éventuel déferlement d'infectés (ils ne peuvent les ouvrir, uniquement les défoncer), de soigner ses alliés ou de leur passer les pilules qui remonteront tant bien que mal des points de santé d'un rouge alarmant, ou encore de les aider à transporter bidons d'essence et bonbonne de gaz afin d'optimiser le génocide de masse. L'embrasement de contaminés façon feux de forêt californiens ou la dispersion de membres aux quatre vents, y'a que ça de vrai. Excepté un petit message

    in game

    , le jeu ne propose pas à proprement parler de récompense lorsqu'on vient en aide à l'un de ses comparses, mais il en tiendra compte lors des statistiques de fin de niveau. Au moment de régler les comptes...



    Un régime à base de Witch...

    Left 4 Dead (X360)

    Franchement classique avec ses fusils à pompe ou sniper, M16 et autres Uzi, l'arsenal de

    Left 4 Dead

    est toutefois d'une efficacité redoutable et surtout d'une précision diabolique grâce à une ballistique impeccable qui favorise les

    headshots

    et les explosions de têtes façon pastèques bien mûres. On appréciera aussi les bombes artisanales et leur

    bip

    aigu irrésistible pour les infectés qui s'agglutineront autour de l'engin pour finir en une belle explosion de sang et de tripes, ainsi que le coup de mêlée, fonction absolument indispensable qui permet de frapper les infectés d'un coup de crosse, y compris pendant que l'on recharge. Généreusement gore et particulièrement soigné du point de vue des animations, le jeu ne connaît pas l'à peu près et jamais ne prendra en traître le joueur capable de se servir d'une manette, même si le confort est évidemment bien moindre qu'à la souris. Quelques idées bienvenues viennent compenser les carences du

    pad

    Xbox 360, comme la fonction qui permet de se retourner immédiatement. On note bien ici ou là des

    bugs

    de collision notamment avec les infectés qui ont parfois une étrange façon de se déplacer sur les objets ou de fusionner avec les murs, mais la précision des armes, la vitesse de rechargement, la puissance des coups, tout fleure bon le

    FPS

    arcade calibré au pixel près par de multiples

    bêta

    -tests qui n'auront pour une fois pas servi à rien. S'il est arrivé en retard, au moins

    Left 4 Dead

    est-il relativement inattaquable sur ce terrain, et procure les sensations idéales, avec un souci du détail qui force souvent le respect, comme la petite volute de fumée qui s'échappe du canon d'une arme fraîchement utilisée. La classe.



    Left 4 Dead (X360)

    Qui dit coopération dit une gestion irréprochable de l'aspect joueur contre l'environnement et là encore

    Left 4 Dead

    ne déçoit pas avec des ennemis d'une grande réactivité, que cela soit dans les déferlements massifs de troupeaux d'infectés aux visages effrayants ou dans leurs initiatives plus personnelles. On trouve en effet du côté ennemi plusieurs

    boss

    aux capacités spéciales particulièrement retorses. Ainsi, le Smoker peut saisir un survivant avec sa langue extensible et le traîner sur plusieurs dizaines de mètres, tandis que le Boomer et son gros ventre putride vomit une substance visqueuse qui rend sa victime irrésistible aux yeux des infectés. A moitié aveuglé par le glaire verdâtre, le joueur devra tant bien que mal repousser la déferlante d'adversaires hurlants qui viendront se coller à lui, avec l'aide de ses alliés d'infortune cela va sans dire. Tout aussi sympathique, le Hunter bondit sur sa proie et la roue de coups de griffes, ou encore le Tank et ses milliers de points de vie, qui tue en deux ou trois coups n'importe lequel des humains, ou arrache d'énormes portions du sol pour mieux les envoyer à la face de ses adversaires. On en redemande. Le meilleur pour la fin avec la désormais célèbre Witch, être décharné dont les sinistres sanglots sont immédiatement reconnaissables, et qui ne supporte pas d'être dérangée que cela soit par la lumière des torches ou la simple présence des survivants. Redoutable, la Witch ne fera généralement qu'une bouchée de sa proie ce qui la rend tout aussi redoutable que prisée par certains joueurs qui verront là un défi personnel supplémentaire.



    Dans un cadavre le ver suce

    Left 4 Dead (X360)

    L'une des autres brillantes idées de

    Left 4 Dead

    , puisqu'il faut bien renouveler en permanence des niveaux qui doivent tenir la distance en étant rejoués en continu, c'est d'avoir intégré une génération aléatoire de contenu. Le fameux "Director

    I.A.

    " qui se charge de faire apparaître en temps réel les ennemis ou les

    boss

    , de disposer armes ou packs de santé, mais aussi parfois de lancer une boucle musicale ou une réplique d'un des personnages, et ce en fonction des performances et de l'avancée des joueurs. En théorie, la même

    map

    ne se jouera pas deux fois de la même façon, même si dans la pratique il faut bien avouer que certains "cycles" de scripts deviennent repérables sur la distance et que les variantes ne sont finalement pas bien nombreuses. Le jeu venant de sortir, il est difficile de dire si les quatre chapitres initiaux seront encore autant joués dans plusieurs mois, mais il est indéniable que

    Valve Sofftware

    devra rapidement fournir le contenu nécessaire afin de ne pas laisser mourir son bébé à cause de l'écoeurement dû à trop de répétition. On ne va toutefois pas se plaindre d'autant que le

    gameplay

    paraît difficilement usable et que si les campagnes se bouclent assez rapidement en mode Facile ou Normal, la pratique du mode Expert demandera plus que de la débrouillardise, quasiment une amitié fusionnelle. Il existe en outre un versant compétitif à

    Left 4 Dead

    , le mode Versus dans lequel huit joueurs s'affronteront sans merci, la moitié incarnant les survivants et l'autre prenant possession des différents

    boss

    infectés, Witch exceptée. Si les survivants auront en apparence l'avantage avec leurs points de vie généreux et leurs armes redoutables, leurs ennemis auront le loisir d'apparaître où bon leur semble dans le niveau (du moins, pas trop près de leurs futures victimes), de grimper sur certains murs, de voir dans le noir ou de pouvoir fracasser certains murs et ainsi tendre des pièges bien vicieux.



    Left 4 Dead (X360)

    Incarner un Hunter et sauter à la gorge de la première Zoey venue ou dégueuler son quota de bile aux phéromones sur la chemise d'un adversaire sont des plaisirs de fin gourmet, et les infectés compenseront leur très grande fragilité par un quota de

    respawn

    assez généreux. Là encore la coopération est indispensable car si un mercenaire de la griffe parviendra rarement à ses fins face à quatre survivants très organisés, des attaques sauvages bien coordonnées sauront effriter la meilleure des défenses. Déjà responsable de quelques palpitations en mode standard,

    Left 4 Dead

    peut devenir encore plus stressant et intense en Versus, quand on sait que le moindre Smoker ou que le Tank qui vous assaille aura des réactions humaines et non plus dépendantes d'une

    I.A.

    , aussi bien programmée soit-elle. Comme en coopératif, tout se résumera évidemment à la "qualité" des autres joueurs, surtout dans les parties avec

    friendly fire

    où les coups à répétition contre ses propres équipiers sont souvent plus mortels que ceux des infectés. Déception de taille en revanche, le Versus est pour l'instant limité à deux campagnes seulement, Sans Merci et Sanglante Moisson. Un choix assez contestable qui pose également la question du futur de la version console, car s'il est acquis que sur PC

    Valve Software

    fournira ce qu'il faut de contenu gratuit et de mises à jour, la politique

    Microsoft

    en terme de téléchargements payants n'incite pas vraiment à l'optimisme. Notons en revanche que la Xbox 360 propose un mode écran

    splitté

    avec choix de partage horizontal ou vertical, une fonctionnalité hélas un peu gâchée par un

    frame rate

    poussif et la grande mocheté de l'ensemble, mais qui a au moins le mérite d'exister, surtout pour les comptes Silver.



    Nous sommes tous des survivants

    Left 4 Dead (X360)

    Evidemment très influencé par la cohorte des films de zombies sortis au cinéma (bien que les infectés n'en soient pas vraiment), Left 4 Dead exploite chacune des ressources du Source Engine de Half-Life 2 et ne démérite pas d'un point de vue stricement visuel, y compris sur console et en dépit de textures moins fines. Toute l'imagerie traditionnelle du genre est là, des infectés chevauchant les grillages aux masses grouillantes s'agglutinant dans les égoûts ou autour d'une voiture. Certes, on évitera les comparaisons forcément peu flatteuses avec un Crysis, mais à défaut de graphismes et d'effets Next Gen, le jeu exhibe des environnements crédibles à l'atmosphère travaillée, à la fois gothique et urbaine. Hôpitaux déserts aux murs maculés de sang, forêt envahie par la brume, extérieurs pluvieux déprimants et autres sous-sols glauquissimes, Left 4 Dead compense ses relatives faiblesses techniques par un vrai soin du détail qui va des animations, excellentes, aux effets de lumières toujours aussi impressionants, en passant par une modélisation convaincante. Pourtant clonés à la pelle, les infectés parviennent presque à paraître tous uniques, et la profusion d'effets gore fait son petit effet sur l'ambiance. D'orgies de cadavres en orchestrations flippantes, de bruitages écoeurants en feux d'artifices de barbaque éclatée, Left 4 Dead sait distiller une ambiance qui participe plus que jamais du gameplay proprement dit. Ici, s'écarter du groupe pour aller récupérer un item oublié dans une pièce adjacente n'a pas le même sens que dans un FPS standard, car la Horde rôde et risque à tout moment de débarquer. On appréciera aussi les touches narratives, comme les messages laissés par les survivants sur les murs des différents abris. Des petits coups de pinceaux venant dessiner une trame globale relativement discrète, car Left 4 Dead est de ces jeux où chacun se fabrique ses propres histoires au fil des parties, des petits moments faits d'héroïsme ou de trouille, faisant exister des personnages qui ne sont sans cela que des coquilles vides en attente d'un joueur pour les incarner et leur donner vie, au propre comme au figuré.

    Note : 8/10

    Test réalisé par Prodigy de Gamekult.com


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  • Yes, le duo Banjo-Kazooie fait son retour !

     

    Vous vous rappelez, Banjo-Kazooie, le duo qui a était l'un des plus grand succès de la Nintendo 64 ? Le premier, était sorti en 1998, pour faire le bonheur des joueurs de l'époque et le second qui se faisait appeler Banjo-Tooie était paru en 2001. Que de moment de joie passés en la compagnie de ce jeu de type plateforme et aventure, tant de puzzles et de notes de musique retrouvées pour les diverses énigmes du jeu, pas forcément simple d'accès ! Un vrai jeu gamer comme on les aimait... Trève de "parlotte".

    Bon, c'est quand le test là ?!

    Oui, on y arrive ! Découvrez dès à présent le test réalisé par Gamekult.com, qui n'est pas mon partenaire, donc je ne fais pas de la pub mais je veux que votre source d'informations soit digne de ce nom pour éclairer votre lanterne avec plaisir !

    Allez bonne lecture !

    Test de Gamekult.com :

    You're driving me nuts
     

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    Dix ans après leur première aventure sur Nintendo 64, Banjo et Kazooie ne ressemblent plus vraiment aux deux héros qu'ils étaient. Non, ce n'est plus un ursidé musclé et un volatile agile, mais plutôt un ours obèse et gourmand et une grosse dinde rousse qui passe son temps à jouer aux jeux vidéo. Forcément, Gruntilda ayant perdu la tête à la fin de

    Banjo-Tooie

    , le calme était revenu à la Montagne Perchée, et il n'y avait pas grand-chose à faire à part se la couler douce et s'empâter. Jusqu'au jour où la face d'os de Grunty réussisse à s'échapper des gravats dont elle était prisonnière et se mette dans le crâne l'idée d'en finir avec ces deux idiots une bonne fois pour toutes. Alors que l'affrontement final tant attendu entre la sorcière dépourvue de corps et le duo potelé devait enfin avoir lieu, le Seigneur Absolu des Jeux vidéo, ou S.A.J, intervient et met les trois personnages en pause. L'éminence vidéoludique a en effet d'autres projets pour les deux trublions et leur ennemie jurée. Il les envoie tous les trois à Duelville, où Banjo et Kazooie, redevenus aussi sveltes qu'avant grâce à l'intervention magique du S.A.J, doivent à nouveau récolter des pièces de puzzles pour éviter de finir comme larbins dans l'usine de jeux vidéo de la ville. Pas de doute, dès la séquence d'introduction, on reconnaît les univers décalés chers à

    Rare

    , et ceux qui avaient aimé l'ambiance des deux premiers épisodes ne seront pas dépaysés par

    Nuts & Bolts

    , même si le titre opère un sacré virage en ce qui concerne le

    gameplay

    .



    Banjo-Kazooie : Nuts & Bolts (X360)

    Peu de temps après avoir dévoilé

    Nuts & Bolts

    , le studio

    Rare

    avait exprimé son envie de s'éloigner des jeux de plates-formes traditionnels, et donc de rompre avec

    Banjo-Kazooie

    et

    Banjo-Tooie

    . Pour autant, les bases restent les mêmes : les différents mondes s'organisent autour d'un vaste niveau central et recellent chacun plusieurs épreuves avec, à la clef, des pièces de puzzle. L'originalité tient en fait dans la résolution de ces défis, puisqu'ils font tous intervenir des véhicules farfelus, choisis par le joueur ou imposés par le S.A.J suivant les cas. En effet, Banjo et Kazooie ont oublié leur panoplie de coups spéciaux, et n'ont plus pour tout équipement qu'une clef à molette capable de faire léviter et de transporter la plupart des éléments du jeu. Plus de double-saut, de vol, de course rapide. Autant de capacités qu'il va falloir compenser grâce à des pièces spéciales à greffer sur les véhicules, comme des ressorts, des hélices ou des roues crantées, et que l'on gagne généralement en affrontant Grunty. Les éléments plus basiques, comme les morceaux de carosseries ou les moteurs, s'obtiennent quant à eux en ramassant des caisses à l'effigie du sorcier Mumbo. Grâce à ces différents véhicules (voitures, bateaux, avions, montgolfières, tanks, vélos, aéroglisseurs, etc.), le joueur peut donc choisir l'engin qu'il lui faut pour réussir tel challenge, voire le construire de toute pièce. Les épreuves, plutôt variées, demandent en effet de l'ingéniosité, mais aussi de la rapidité, puisque la plupart d'entre elles sont chronométrées.



    Un titre qui ne manque pas de noix

    Banjo-Kazooie : Nuts & Bolts (X360)

    Comme la majorité des défis permettent au joueur d'utiliser des véhicules personnalisés, il faut bien un endroit où les inventeurs en herbe peuvent se défouler. Cet endroit, c'est l'atelier de Mumbo, que l'on trouve sur la place de Duelville, mais auquel on peut accéder avant chaque défi. Que les plus sceptiques se rassurent immédiatement : presque contre toute attente, il ne faut même pas deux minutes pour savoir manier l'éditeur de véhicules. Créer ce que l'on désire est d'une facilité déconcertante, et plus on progresse dans le jeu, plus la palette des éléments s'élargit. S'il y avait tout à craindre de cet aspect "bac à sable", force est de constater que

    Rare

    est parvenu à faire quelque chose de simple. Quant à ceux qui préfèrent se concentrer sur les défis en mettant l'éditeur de côté, ils peuvent toujours aller voir Humba Wumba et lui acheter des plans de véhicules prêts à l'emploi grâce aux notes de musique récoltées çà et là, qui servent de monnaie à Duelville. La qualité de l'éditeur, qui constitue la clef de voûte du titre, rejaillit d'ailleurs sur les défis eux-mêmes. Les façons d'y répondre sont elles-mêmes un challenge souvent bien plus corsé que celui imposé par le chronomètre. Malheureusement, les épreuves ont une fâcheuse tendance à prendre le pas sur l'exploration, d'autant plus que cette dernière est en partie sapée par les possibilités offertes par les véhicules eux-mêmes, qui facilitent trop la tâche. Il suffit en effet d'avoir la bonne pièce pour passer haut la main tel défi, ou encore de pouvoir construire un avion pour visiter facilement n'importe quel monde. La progression se trouve donc quelque peu déséquilibrée, puisqu'elle ne dépend que des morceaux de véhicule que l'on trouve.



    Banjo-Kazooie : Nuts & Bolts (X360)

    Suivant la performance du joueur aux épreuves, Banjo peut être récompensé d'une pièce de puzzle à insérer dans la Tirelipimpièce de Duelville, ce qui lui ouvre de nouveaux mondes.

    Nuts & Bolts

    prend en fait le contrepied de

    Super Mario Galaxy

    en proposant un nombre restreint de mondes très vastes, contre une multitude de petits mondes pour le titre de

    Nintendo

    . Et contrairement à

    Banjo-Kazooie

    ou

    Banjo-Tooie

    , les niveaux sont découpés en chapitres. Les missions ne sont donc pas accessibles lors de la première visite, et il faut revenir plusieurs fois dans un même monde pour pouvoir récolter les innombrables pièces. Mais malgré les changements de décor dans les différents niveaux suivant le chapitre sélectionné, on aurait aimé traverser un peu plus d'univers différents.

    Nuts & Bolts

    n'en offre que sept, en comptant Duelville, et malgré leur variété et leur étendue, cela reste tout de même un peu juste. C'est d'autant plus dommage qu'ils sont généralement inventifs, comme Banjoland, une sorte de musée dédié à la gloire ancienne de l'ours et de l'oiseau. Et avec les missions annexes comme par exemple celles des Jinjos, et surtout les 131 pièces à récolter, le dernier-né de

    Rare

    peut se vanter d'avoir une durée de vie impressionnante. D'autant plus qu'avec les records à faire tomber, ainsi que le mode multijoueur qui permet de faire des courses ou des mini-jeux sportifs en local ou en ligne, il n'y a vraiment pas de quoi s'ennuyer. Un mode qui compte tout de même plus d'une vingtaine d'épreuves.



    J'ai les bolts, j'ai les glandes

    Banjo-Kazooie : Nuts & Bolts (X360)

    Au niveau de la réalisation graphique,

    Banjo-Kazooie : Nuts & Bolts

    reste dans la droite lignée de ses prédécesseurs et conserve les couleurs chatoyantes à la

    Rare

    , un peu comme dans

    Viva Piñata

    . Les environnements fourmillent de détails, les textures sont plutôt belles et certains effets, comme le rendu de l'eau, sont vraiment très convaincants. Le résultat est donc généralement vraiment agréable à l'oeil, même si l'on note quelques défauts en ce qui concerne les ombres ou la fluidité souvent un peu limite, ou quelques couleurs mal choisies. Les thèmes musicaux sont quant à eux, indéniablement, l'un des gros points forts du titre. On retrouve parmi eux les meilleurs thèmes de

    Banjo-Kazooie

    et

    Banjo-Tooie

    , réorchestrés avec brio, ainsi que de nouvelles compositions que l'on jurerait être composées par Danny Elfman, ou sorties tout droit de

    Charlie et la Chocolaterie

    . Mais même si les connaisseurs de la série seront sûrement heureux de retrouver les bruitages originaux en meilleure qualité, on peut tout de même regretter qu'il n'y ait aucun doublage vocal des personnages, quitte à avoir proposé les couinements en option. A noter cependant que les textes risquent d'être peu lisibles sur les écrans

    SD

    , problème qui peut néanmoins être résolu par l'installation d'un

    patch

    qui devrait être disponible sous peu de temps.



    Banjo-Kazooie : Nuts & Bolts (X360)

    Enfin, dernier point à aborder, mais non des moindres : l'aspect comique. On ne peut en effet pas aborder la saga Banjo-Kazooie sans aborder la question de l'humour. Fidèle aux opus précédents, Nuts & Bolts est un condensé d'auto-dérision, de cynisme et d'incongruité. Les répliques de Kazooie sont toujours aussi sarcastiques, et sont même parfois mordantes envers Rare lui-même, en rappelant par exemple le bide de Grabbed by the Ghoulies ou le fait que la plupart des cerveaux du studio se soient enfuis. Le ton est de toute manière donné dès les premières secondes de la séquence d'introduction, ou lors des cut-scenes servant à présenter les différents mondes, qui parodient les soaps américains et allant jusqu'au pastiche du générique de La Croisière s'amuse. On trouve également de nombreuses références ou clins d'oeil à l'univers de Banjo, à celui de Rare ou même à l'univers vidéoludique en général, qui donne parfois au titre des airs d'hommage au jeu vidéo tout court.

     

    Note : 7/10

    Test réalisé par ALS de http://www.gamekult.com


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  • Encore une baisse de prix ?

    Même après les multiples baisse de prix, Microsoft nous surprend encore avec son offre
    alléchante de noël.

    Durant la période de noël, vous pourrez acquérir une console Xbox 360 avec 40€ de réduction.
    Il est vraiment plaisant de savoir que cette offre s'applique sur TOUS les packs de la console.
    Sachant que le modèle arcade est vendu à 179€, vous pourrez alors l'avoir à un prix dérisoire de 139€ !

    Cette tactique de marketing profite aux consommateurs, qui peuvent passer à la next-gen pour moins chère que la PSP.  Attention toutefois, le modèle arcade cité plus haut n'est pas équipé de disque dur, si vous  en voulez, tournez vous vers le modèle Premium ou Elite. Ceci dit il est tout de même possible de rajouter un espace de stockage plus tard, si vous n'en voyez pas l'utilité dans l'immédiat et ils devraient aussi voir leur prix en chute libre.



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