• Partie 4

     

    Valkyria trop nickel !



    Rien à redire ! Niveau technique aucun problème à signaler. Bien que la console ne soit pas repoussée dans ses derniers retranchements, elle ne s'essouffle jamais, assumant parfaitement un level design de qualité et autres beaux effets d'explosions. Aucun freeze ne vient donc gâcher l'aventure, très peu d'aliasing au niveau des textures et un clipping inexistant pour des maps parfois assez vastes. Un jeu bien fignolé, ça fait plaisir !

    Côté bande son, on reste dans le registre classique des musiques héroïques pendant les batailles et petites musiques douces lors des cuts-scenes. Après il faut aimer, ce genre de musique made in SEGA Japon, enfantine par moment mais collant tout à fait à l'ambiance.

    Petit bémol pour ce qui est des sons des armes à feu, parfois mal réalisés. Autrement les voix anglaises des personnages sont de bonnes factures…
    Voix anglaises oui. Autre mauvais point majeur pour Valkyria Chronicles qui n'est pas traduit en français. Il faudra maîtriser un minimum l'anglais bien que les dialogues ne soient pas trop difficiles à comprendre.

    Finir sur une déception n'est en aucun cas représentatif du sentiment général face à ce jeu, mais il faut tout de même souligner l'absence de mode online qui aurait pu s'avérer exaltant. Vu son gameplay, Valkyria Chronicles aurait pu promettre de belles batailles en ligne. Dommage.


    . Conclusion



    Un level design de qualité, un gameplay original et efficace, une histoire touchante sur fond d'événements historiques dramatiques et une durée de vie exemplaire, Valkyria Chronicles et un bon, très bon jeu, qui introduit un genre encore trop peu exploité sur notre console de salon.
    Le Tactical-RPG fait, grâce au savoir-faire de SEGA, une entrée fracassante sur PS3 avec cette exclusivité en or. Espérons très fort un second opus ou, plus terre à terre, une simple mise à jour incluant le système de trophées !

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  • Partie 3

     

    Escadron 7 au rapport



    Une fois que tout est en place, vous pourrez sélectionner l'unité avec laquelle vous effectuerez votre première action.
    A cet instant, on comprend que le Tactical-RPG version SEGA prend un nouveau tournant.
    Fini le vieux plateau où l'on déplace ces troupes cases par cases. Une fois sélectionnée on se retrouve avec son unité en vue à la troisième personne. Vous pourrez déplacer librement votre personnage tout en surveillant tout de même cette satanée jauge qui se videra en fonction de vos déplacements et une fois que l'ennemi est à portée de tir, une pression sur la touche R1 fait basculer la caméra au niveau de l'épaule de votre soldat pour une visée manuelle.

    Au passage, sachez que la localisation des dégâts sera de la partie. N'imaginez pas pouvoir faire boiter vos ennemis après une balle logée en pleine jambe, cette localisation des dégâts se limite aux headshots, terriblement dévastateurs.

    Une fois que votre personnage aura vidé son chargeur (quelques balles), vous passerez à l'unité suivante. Là encore, on fait son choix parmi les personnages que l'on a à disposition et on effectue mouvement et tir vers l'ennemi, en essayant le plus possible de se barricader derrière des éléments du décor pour ne pas devenir une cible trop facile pour l'ennemi une fois que son tour est venue.

    En somme, la prise en main se fait rapidement. Le tout est de réussir à combiner déplacements, tirs et mettre à couvert ses petits soldats, on prend ensuite plaisir, une fois bien rodé, à botter les fesses de l'Alliance Impériale.
    Un gameplay plutôt innovant et bien pensé mais qui réserve quelques mauvaises surprises tout de même.


    Tout d'abord, la gestion de la caméra s'avère parfois difficile, du coup on se retrouve par moment à courir vers une rue dont on a aucune visibilité et où bien entendu se trouve un tank ennemi qui n'attend qu'une chose, vous en mettre plein la tronche.
    Ensuite, revers de la médaille au regard des actions en temps réel dans un univers 3D, vos personnages trouvent le moyen de butter contre un simple sac de sable ou autre caisse et se voit incapable de passer par dessus. Pourtant certaines barricades sont franchissables. On est alors obligé de contourner l'objet, en gardant un œil légèrement dégouté sur la jauge de déplacement qui se vide pour rien ! Rageant au final, surtout lorsque l'on essaie de piloter le tank de Welkin, arme redoutable mais qui se retrouve bloqué face à un nid de poule ou une légère déformation du terrain.

    Problème similaire au niveau des personnages qui ne se pousseront pas lorsque vous passerez avec une autre unité. Il faudra contourner votre frère d'arme ! A l'époque du jeu sur plateau ce n'était pas gênant, on contournait l'objet qui faisait office de décor purement primaire mais là, pour un jeu 3D ce problème devient un réel handicap et procure une certaine frustration.

    Pour finir en terme de jouabilité nous aborderons le défaut majeur du titre, la tricherie de la console !
    Pas de mauvais perdants dans nos rangs, non, mais sachez que l'ennemi, donc la console, s'avèrera bien fourbe sur le champ de bataille. Déjà, notre cher bébé tout noir fait mouche à tous les coups. Si vous de votre côté, votre sniper arrive à louper un ennemi à moins de 30 mètres, un simple soldat rouge et son fusil réussira à vous en mettre plein la gueule.

    Autre petit abus de pouvoir de la technologie, la console sait dès le début de la partie où se trouve vos unités. Le joueur lui, ne verra sur sa carte que les unités qu'il a dans son champ de vision. Le reste est à découvrir. La console elle, pff, facile, elle voit tout et se prendre une belle roquette par un ennemi dont on ne connaissait pas l'existence peut arriver.

    Quelques défauts tout de même, qui auraient pu être évités, mais qui au final ne gâchera en rien le plaisir de jouer et de livrer des batailles intenses et jouissives.

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  • Partie 2

     

    Du crayon au paddle



    Dès les premiers instants de jeu, le joueur en prend plein les mirettes. Valkyria Chronicles tire la plus grande partie de son originalité d'un design graphique crayonné, façon dessin animé, grâce au système appelé « Canvas », efficace, étonnant et qui se permet par la même occasion de surpasser le « Cell Shading » qui prend une belle claque. Le résultat, splendide, offre au joueur de beaux décors, colorés et variés, fourmillant de petits détails subtils pour un ensemble extraordinairement riche.

    Les personnages sont également très bien modélisés, expressifs et attachants, empreinte du savoir-faire nippon, influence manga oblige.
    On ressent d'autant plus cette culture propre au pays du Soleil levant, vu les équipements de ces personnages, armes et uniformes mais aussi au niveau des tanks présents sur le champ de bataille. Mêlant habilement, aspect subtilement grossier et beaucoup de fantaisie, là encore, les développeurs ont réalisé un travail exemplaire et original.

    Au niveau de la variété des décors et donc des champs de bataille, le joueur est là aussi gâté. On passe d'un pré parsemé de beaux arbres et aux oiseaux qui chantent à des zones urbaines dévastées où l'horreur de la guerre s'exprime sans retenue.
    Alors que les prairies et villages aux couleurs pastelles sont le plus souvent représentatifs des cut-scenes, les zones plus sombres telles que les villes en ruines feront office de champ de bataille. Un décalage qui fait son petit effet et qui renforce cet aspect violent du conflit.
    Nous ne dirons pas « beau boulot », cela ferait répétition voire même redondance obstinée, mais le cœur y est.



    Un level design global étoffé et admirable, qui rend cette aventure aussi bouleversante que violente et qui entraîne le joueur, pourtant bien accroché à son paddle, au cœur de cette histoire pleine d'héroïsme et de rebondissements. Bravo.


    . Tactique, RPG & fun !



    A son annonce, Valkyria Chronicles avait l'ambition de révolutionner le traditionnel jeu de rôle, en mêlant action au tour par tour - comme le veut la tradition - et combats en temps réel. En plus de son aspect graphique, le titre de SEGA sort du lot grâce à son gameplay remaniant ce genre de jeu vieux comme le monde avec une touche de modernisme.

    C'est simple, à chaque bataille, le joueur dispose d'un nombre d'action, les points de commandement (PC) correspondant au nombre de soldats déployés (11 au maximum). Chaque acte vous retirera un point d'action, à l'exception du tank de notre cher Welkin qui lui vous en bouffera deux à chaque fois.
    Ainsi, il faudra gérer avec ces points d'action, bien choisir ses cibles et ne pas se déplacer pour rien, puisque vos soldats, suivants leurs classes, disposent d'une liberté de mouvement variable et surtout limitée. Il faudra également prendre en compte les éléments du décor proposant une couverture potentielle, éviter les pièges ennemis… Voilà grossièrement ce qui vous attend paddle en main.

    Avant de passer ce gameplay au scalpel et d'entrer dans le détail, sachez qu'une interface de gestion de votre escadron sera disponible et sera accessible avant vos missions. Au menu, du recrutement (on peut recruter 20 soldats au total parmi une liste importante de recrues potentielles), selon les quatre classes disponibles :

    • Eclaireur
    • Grenadiers
    • Anti-char
    • Ingénieur
    • Sniper


    Ces quatre classes différent donc au niveau de l'équipement des soldats, plus ou moins précis ou puissant mais aussi de part leur liberté de mouvement plus ou moins étendue.
    A vous de recruter soigneusement mais aussi de déployer de manière équilibrée vos troupes sur le terrain en début de partie.

    Mise à part le recrutement, vous pourrez également améliorer les armes de vos soldats, par classes, ainsi que certains points tels que la capacité de défense ou d'attaque, en échange de points d'expérience gagnés après une bataille. Enfin, vous pourrez entraîner vos unités pour qu'elles puissent, par classe également, monter en grade.
    En somme, une gestion assez poussée de vos petits soldats qui deviendront de plus en plus efficaces et combatifs au fil de votre progression.
    Pour finir sachez que vous pourrez jouer des batailles hors scénario, dans le but de vous faire la main et de gagner des points d'expérience.

    Une fois bien rodée, votre équipe est prête à en découdre avec l'ennemi. En terme de gameplay pur et dur donc et avant chaque bataille, un petit briefing vous exposera la situation. Une carte s'ouvre à vous affichant vos unités (en bleu) et celles de vos ennemis (en rouge). Vos objectifs de missions vous seront également exposés, votre réussite dépendant bien évidemment de ces derniers, mais également de conditions fixées dès le départ telles que la survie de tel ou tel personnage ou encore, finir la mission en un nombre de tour défini.
    Premier défaut à noter côté gameplay, les objectifs de missions manquent cruellement de variétés, sachant qu'il faudra la plupart du temps prendre possession de points de ralliements ennemis.

    On se retrouve ensuite dans le vif du sujet avec une nouvelle carte où commence votre rôle de chef de guerre. Vous aurez à cet instant, à déployer vos unités selon les points de ralliements disponibles. Au nombre de 11 au maximum, vous pourrez choisir les unités qui combattront à vos côtés. Comme dit plus haut, il faudra prendre en compte les différentes classes pour monter une équipe complète et efficace.

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