• Quel est encore le problème ?

    Et oui, finalement la série des Need for Speed se porte mal en ce moment, découvrez avec Gamekult, l'incovénient du dernier
    opus en date, soit Need for Speed Undercover :

    Rapides et dangereux
     

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    Fast and Furious

    a encore frappé. Après avoir largement inspiré les épisodes

    Underground

    , le film de Rob Cohen alimente cette fois-ci le scénario d'

    Undercover

    : on y incarnera en effet un policier s'infiltrant dans une bande de furieux, amateurs de belles voitures et adeptes du grand banditisme à leurs heures. Pas franchement de quoi nous tenir en haleine pendant toute la carrière du jeu, mais il faudra s'en contenter, avec des séquences

    live

    mettant en avant des personnages aussi caricaturaux que mal joués. Et ce n'est pas la présence de Maggie Q (

    Rush Hour 2

    ,

    Mission Impossible 3

    ,

    Die Hard 4

    ) qui arrivera à faire remonter le niveau, c'est certain. Après un

    ProStreet

    castrateur, on retrouvera en tout cas ici une ville ouverte (Tri-City) assez vaste avec quatre quartiers très classiques : Palm Harbor (le centre-ville), Port Crescent (son port industriel) et Sunset Hills ainsi que Gold Coast Mountain, deux zones plus ou moins escarpées et gorgées de routes tortueuses. Le tout est à découvrir au cours des différentes épreuves proposées ou entre deux d'entre elles, même si l'on passera honnêtement très peu de temps à se balader librement dans Tri-City. Tout d'abord parce qu'elle ressemble davantage à une ville fantôme qu'autre chose, mais aussi parce que les épreuves s'enchaînent très rapidement en appuyant sur un simple bouton.



    Need for Speed Undercover (PS3)

    Sprints d'un point A à un point B, courses de

    checkpoints

    ou sur circuit, missions spéciales (comme des vols de voitures à ramener à un endroit donné sans trop les endommager et dans le temps imparti), fuites face à la police, poursuites quelconques et duels sur autoroute... Toutes ces épreuves se dérouleront tantôt sur des circuits fermés (mais avec du trafic, aussi discret soit-il, sauf sur l'autoroute), tantôt en pleine ville. Dans ce dernier cas, on choisira donc l'itinéraire que l'on souhaite. Nos occupations tourneront de toute façon toujours autour du même but : faire grimper notre réputation convoyeur et attirer l'attention des caïds du coin. Ce faisant, on gagnera de précieux bonus - des atouts convoyeur - améliorant de façon permanente les performances de toutes nos montures (moteur, transmission, nitro, admission d'air, suspensions, freins, pneus) mais aussi augmentant nos gains après chaque course et diminuant le prix des pièces au garage. Car au-delà de ce système,

    Undercover

    permet bien évidemment de personnaliser ses bolides et d'en acheter de nouveaux.



    Need for Speed Undercover (PS3)

    Grande force des

    Need For Speed

    post-

    Underground

    (à l'exception de

    ProStreet

    ), la partie customisation offre pour la deuxième année consécutive une panoplie de pièces beaucoup moins étoffée qu'auparavant. On pourra malgré tout toujours modifier l'apparence extérieure de ses montures avec une nouvelle peinture et quelques vinyles, mais aussi grâce à un kit carrosserie complet, un nouveau spoiler, des sorties d'échappement à faire frotter sur le premier gendarme couché venu ainsi qu'un capot qui va bien, en plus de jantes martelées bien sûr. Le manque de pièces disponibles pourra d'ailleurs d'une certaine manière être comblé par l'autosculpt, qui permet une fois encore de modifier à sa guise l'ouverture des entrées d'air sur son pare-choc avant par exemple ou la hauteur de flanc des pneus (sans influence sur le pilotage). Côté performances, on disposera d'une série de packs d'amélioration rangés par catégories : moteur, protoxyde d'azote (la nitro), admission d'air forcée, suspensions, arbre de transmission, freins et pneus. Là encore, rien d'exceptionnel, mais cela devrait suffire pour faire causer la bonne cinquantaine de véhicules présents, et il y a du beau monde. Jugez plutôt : Aston Martin DB9, Audi RS4, S5 ou R8, BMW M3 E46 ou E92, Bugatti Veyron 16.4, Lamborghini Murciélago LP640, McLaren F1, Pagani Zonda F, Porsche 911 GT3 RS ou Carrera GT côté européen ; Lexus IS F, Nissan R34, R35 et 370Z, ou encore la Toyota Supra pour le Japon ; et enfin les Chevrolet Camaro SS et Camaro Concept, mais aussi le Dodge Charger SRT8 Super Bee et les Ford Focus ST, Ford GT ou Shelby GT500 pour les amateurs d'américaines. Bref, du lourd, à défigurer à souhait donc via la partie personnalisation, mais aussi en course avec des dégâts physiques correctement rendus, à l'image de certains éléments de carrosserie qui finiront par lâcher prise. On remarquera toutefois que certains modèles sont indestructibles, tels la Lotus Elise. Etonnant.



    Super-flics

    Need for Speed Undercover (PS3)

    Au volant de ces bolides, on retrouve sans surprise le

    gameplay

    arcade propre à la saga, néanmoins pas toujours bien calibré dans cet épisode. Direction floue, inertie de la voiture trop importante, le pilotage n'affiche pas la précision des précédentes moutures, même si les choses auront tendance à s'améliorer en progressant dans l'aventure. Quelques réglages (moteur, suspensions, transmission, pneus et nitro) tenteront également de nous venir en aide, mais en vain la plupart du temps. Il faut dire que les débuts s'avèrent très décevants, la faute à ces petits soucis de maniabilité, couplés à des épreuves déjà jouées, et pas franchement passionnantes. Pire, Tri-City fait franchement pitié à voir avec son trafic qui se limite à deux voitures croisées toutes les trois minutes (excepté lors des Duels sur autoroute, pour lesquels tous les véhicules de la ville sont visiblement réquisitionnés). Mais c'était semble-t-il le prix à payer pour avoir une partie graphique qui tienne un minimum la route, malgré un

    frame rate

    très instable sur PS3 (plus que sur Xbox 360), un sacré

    poping

    de textures par endroits et un gros manque de finition un peu partout (ombres grossières,

    bugs

    graphiques...). L'impression de vitesse ne risquera pas non plus de couper le souffle avant plusieurs longues heures de jeu, sans parler d'une nitro anémique. Bref, heureusement que la police viendra remuer un peu tout ça avec son énergie habituelle et ses véhicules

    cheatés

    .



    Need for Speed Undercover (PS3)

    De plus en plus pressante à mesure que notre indice de recherche grimpera, la maréchaussée ira jusqu'à se doter d'hélicoptères, de Porsche dernier cri et de herses bien fourbes pour nous tenir en respect lors de poursuites souvent disputées. Pour s'échapper de ses griffes, on pourra s'aider de la radio - calée sur la fréquence de nos poursuivants - mais aussi d'objets que l'on percutera joyeusement à toute vitesse afin de bloquer la route, et ce, tout juste avant d'aller se planquer dans une petite ruelle sombre qui ne sent pas très bon. Une chose est sûre, la police élèvera rapidement la difficulté du jeu, tout simplement inexistante dans les autres épreuves du jeu. Pour trouver un peu de challenge, on pourra aussi se glisser en ligne où se jouent des parties jusqu'à huit en sprint, sur des circuits ou bien dans des sortes d'arènes en mode Flics et Voleurs. Marrant cinq minutes, ce mode-ci place tour à tour les joueurs à la place des flics et des voleurs, les premiers ayant pour objectif d'arrêter les seconds, qui chercheront, eux, à récupérer de l'argent parachuté en jeu avant de le rapatrier vers une planque donnée. Vite répétitives, ces parties ont au moins le mérite de casser la monotonie du jeu, qui peine indéniablement à proposer un contenu prenant.

    Note : 4/10 Aïe !

    Test réalisé par Hosteel et Boone de Gamekult.com


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  • Left4dead ?

     

    C'est un jeu FPS, axé clairement sur le multijoueur pour des heures d'immersions et de folies, vous vous laiserez entrainer dans l'engrenage de ce jeu facile à prendre en main et d'une précision extrême. Les développeur se sont concentrés sur l'expérience de jeu en équipe. Découvrez le test de Gamekult maintenant :

    Le dernier ferme la porte
     

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    Présenté à travers

    une vidéo

    qui aura fait son petit effet, le

    pitch

    de base de

    Left 4 Dead

    est de la même simplicité que celle qui a fait les films d'horreur les plus efficaces. Très proche de l'intrigue du

    28 jours plus tard

    de Danny Boyle, le jeu nous décrit un monde en presque ruines dans lequel des hordes d'infectés, contaminés par un virus qui les rend aussi rapides que violents, prennent d'assaut les rares survivants dont nos amis Bill, Francis, Zoey et Louis, héros bien malgré eux de ce

    survival

    ludique d'un genre nouveau. Le lien avec le cinéma est loin d'être purement contextuel puisqu'en permanence,

    Left 4 Dead

    joue sur le registre de la série B d'horreur, que cela soit avec le traitement de l'image façon grain de pellicule, les coups de flippe du personnage qui ne voit plus qu'en noir et blanc ou les fausses affiches de film qui introduisent chaque chapitre et les protagonistes du jeu, évidemment armés de leurs inséparables pétoires.



    Left 4 Dead (X360)

    Scindé en quatre épisodes eux-mêmes découpés en plusieurs missions,

    Left 4 Dead

    est un jeu qui impose d'aller en permanence de l'avant, de ne jamais faire marche arrière et de survivre coûte que coûte en atteignant le prochain abri ou, en fin de chapitre, l'hélicoptère ou le bateau qui nous mettra provisoirement en sécurité. Joueurs contre infectés, voilà les forces en présence d'un match parfois peu équitable qui oblige à rester perpétuellement sur le qui-vive, à l'affût du moindre bruit ou du plus petit bout de tête qui dépasse. S'il existe bien un mode Versus dans lequel 8 joueurs pourront incarner successivement l'un et l'autre des camps, le coeur de

    Left 4 Dead

    est sans conteste son mode coopératif où quatre survivants, qu'ils soient tous humains ou en partie gérés par l'

    I.A.

    , devront atteindre l'abri qui marquera la fin d'un niveau et leur donnera un répit de bien courte durée. Le jeu est tout à fait praticable en solo, l'intelligence artificielle se chargeant de donner vie à des coéquipiers certes un peu amorphes mais extrêmement réactifs et d'une précision souvent surprenante. Ce mode est toutefois loin de valoir une partie à plusieurs en ligne ou en réseau local, ne serait-ce que pour le plaisir d'insulter les allumés de la gâchette qui tirent sur tout ce qui bouge - alliés compris - ou de secourir

    in extremis

    ses amis de fortune roués de coup par les infectés.



    Ze veux Zoey !

    Left 4 Dead (X360)

    La coopération dans

    Left 4 Dead

    n'est ni un gadget ni un pis aller pour un

    gameplay

    bancal qui favoriserait les percées héroïques en solo ou l'égoïsme au détriment du véritable jeu en groupe. Oui, il est possible de connaître son petit moment de gloire en restant tant bien que mal le dernier debout face à la Horde, mais ça n'est généralement pour ne pas faire long feu face au prochain assaut des infectés qui ne connaissent, eux, ni la fatigue ni la lassitude.

    Left 4 Dead

    ne fait pas dans la demi mesure et quiconque aura connu une première fois l'humiliation de se voir assailli en quelques secondes par une cinquantaine de contaminés hurlants qui le mettront au sol à coup de tatanes comprendra vite que de la survie de son groupe dépend également la sienne. Afin de ne léser personne, les tas de munitions et armes disséminés aléatoirement dans les niveaux sont donc infinis, chacun pouvant faire ses emplettes sans risquer de priver l'autre de balles ô combien précieuses, et la rareté des packs de santé provoque rarement une convoitise déplacée puisque le nombre fait irrémédiablement la force. On aide d'autant plus naturellement son frère d'armes qu'il n'y a strictement rien à gagner à la jouer perso. Même chose pour les cocktails Molotov ou pipe bombs planqués dans certaines pièces et qui serviront toujours au bien de la communauté, même s'il est forcément savoureux d'obtenir un des nombreux

    succès

    du jeu en éparpillant façon puzzle plusieurs dizaines d'infectés grouillants.



    Left 4 Dead (X360)

    Laissez un allié sur le carreau et les chances de survie commencent à faire sérieusement la gueule, surtout qu'en cas de mort définitive, les réapparitions côté survivants peuvent être assez longues, et que si les quatre héros sont au sol l'équipe est bonne pour recommencer le niveau depuis le début. Mis à terre, un personnage peut encore se défendre avec les flingues de bases et tenter de survivre le temps que ses coéquipiers viennent le secourir et l'aident à se relever. Dans le cas contraire, c'est la mort, la vraie, celle qui vous fait passer au rang de simple spectateur dans l'attente d'une potentielle délivrance, quand l'un des joueurs viendra ouvrir la porte de la pièce dont vous étiez prisonnier vous permettant de revenir dans la partie - mais pour combien de temps ?

    Left 4 Dead

    exige en permanence un jeu tactique et collectif qui impose par exemple de fermer les portes derrière soi pour ralentir un éventuel déferlement d'infectés (ils ne peuvent les ouvrir, uniquement les défoncer), de soigner ses alliés ou de leur passer les pilules qui remonteront tant bien que mal des points de santé d'un rouge alarmant, ou encore de les aider à transporter bidons d'essence et bonbonne de gaz afin d'optimiser le génocide de masse. L'embrasement de contaminés façon feux de forêt californiens ou la dispersion de membres aux quatre vents, y'a que ça de vrai. Excepté un petit message

    in game

    , le jeu ne propose pas à proprement parler de récompense lorsqu'on vient en aide à l'un de ses comparses, mais il en tiendra compte lors des statistiques de fin de niveau. Au moment de régler les comptes...



    Un régime à base de Witch...

    Left 4 Dead (X360)

    Franchement classique avec ses fusils à pompe ou sniper, M16 et autres Uzi, l'arsenal de

    Left 4 Dead

    est toutefois d'une efficacité redoutable et surtout d'une précision diabolique grâce à une ballistique impeccable qui favorise les

    headshots

    et les explosions de têtes façon pastèques bien mûres. On appréciera aussi les bombes artisanales et leur

    bip

    aigu irrésistible pour les infectés qui s'agglutineront autour de l'engin pour finir en une belle explosion de sang et de tripes, ainsi que le coup de mêlée, fonction absolument indispensable qui permet de frapper les infectés d'un coup de crosse, y compris pendant que l'on recharge. Généreusement gore et particulièrement soigné du point de vue des animations, le jeu ne connaît pas l'à peu près et jamais ne prendra en traître le joueur capable de se servir d'une manette, même si le confort est évidemment bien moindre qu'à la souris. Quelques idées bienvenues viennent compenser les carences du

    pad

    Xbox 360, comme la fonction qui permet de se retourner immédiatement. On note bien ici ou là des

    bugs

    de collision notamment avec les infectés qui ont parfois une étrange façon de se déplacer sur les objets ou de fusionner avec les murs, mais la précision des armes, la vitesse de rechargement, la puissance des coups, tout fleure bon le

    FPS

    arcade calibré au pixel près par de multiples

    bêta

    -tests qui n'auront pour une fois pas servi à rien. S'il est arrivé en retard, au moins

    Left 4 Dead

    est-il relativement inattaquable sur ce terrain, et procure les sensations idéales, avec un souci du détail qui force souvent le respect, comme la petite volute de fumée qui s'échappe du canon d'une arme fraîchement utilisée. La classe.



    Left 4 Dead (X360)

    Qui dit coopération dit une gestion irréprochable de l'aspect joueur contre l'environnement et là encore

    Left 4 Dead

    ne déçoit pas avec des ennemis d'une grande réactivité, que cela soit dans les déferlements massifs de troupeaux d'infectés aux visages effrayants ou dans leurs initiatives plus personnelles. On trouve en effet du côté ennemi plusieurs

    boss

    aux capacités spéciales particulièrement retorses. Ainsi, le Smoker peut saisir un survivant avec sa langue extensible et le traîner sur plusieurs dizaines de mètres, tandis que le Boomer et son gros ventre putride vomit une substance visqueuse qui rend sa victime irrésistible aux yeux des infectés. A moitié aveuglé par le glaire verdâtre, le joueur devra tant bien que mal repousser la déferlante d'adversaires hurlants qui viendront se coller à lui, avec l'aide de ses alliés d'infortune cela va sans dire. Tout aussi sympathique, le Hunter bondit sur sa proie et la roue de coups de griffes, ou encore le Tank et ses milliers de points de vie, qui tue en deux ou trois coups n'importe lequel des humains, ou arrache d'énormes portions du sol pour mieux les envoyer à la face de ses adversaires. On en redemande. Le meilleur pour la fin avec la désormais célèbre Witch, être décharné dont les sinistres sanglots sont immédiatement reconnaissables, et qui ne supporte pas d'être dérangée que cela soit par la lumière des torches ou la simple présence des survivants. Redoutable, la Witch ne fera généralement qu'une bouchée de sa proie ce qui la rend tout aussi redoutable que prisée par certains joueurs qui verront là un défi personnel supplémentaire.



    Dans un cadavre le ver suce

    Left 4 Dead (X360)

    L'une des autres brillantes idées de

    Left 4 Dead

    , puisqu'il faut bien renouveler en permanence des niveaux qui doivent tenir la distance en étant rejoués en continu, c'est d'avoir intégré une génération aléatoire de contenu. Le fameux "Director

    I.A.

    " qui se charge de faire apparaître en temps réel les ennemis ou les

    boss

    , de disposer armes ou packs de santé, mais aussi parfois de lancer une boucle musicale ou une réplique d'un des personnages, et ce en fonction des performances et de l'avancée des joueurs. En théorie, la même

    map

    ne se jouera pas deux fois de la même façon, même si dans la pratique il faut bien avouer que certains "cycles" de scripts deviennent repérables sur la distance et que les variantes ne sont finalement pas bien nombreuses. Le jeu venant de sortir, il est difficile de dire si les quatre chapitres initiaux seront encore autant joués dans plusieurs mois, mais il est indéniable que

    Valve Sofftware

    devra rapidement fournir le contenu nécessaire afin de ne pas laisser mourir son bébé à cause de l'écoeurement dû à trop de répétition. On ne va toutefois pas se plaindre d'autant que le

    gameplay

    paraît difficilement usable et que si les campagnes se bouclent assez rapidement en mode Facile ou Normal, la pratique du mode Expert demandera plus que de la débrouillardise, quasiment une amitié fusionnelle. Il existe en outre un versant compétitif à

    Left 4 Dead

    , le mode Versus dans lequel huit joueurs s'affronteront sans merci, la moitié incarnant les survivants et l'autre prenant possession des différents

    boss

    infectés, Witch exceptée. Si les survivants auront en apparence l'avantage avec leurs points de vie généreux et leurs armes redoutables, leurs ennemis auront le loisir d'apparaître où bon leur semble dans le niveau (du moins, pas trop près de leurs futures victimes), de grimper sur certains murs, de voir dans le noir ou de pouvoir fracasser certains murs et ainsi tendre des pièges bien vicieux.



    Left 4 Dead (X360)

    Incarner un Hunter et sauter à la gorge de la première Zoey venue ou dégueuler son quota de bile aux phéromones sur la chemise d'un adversaire sont des plaisirs de fin gourmet, et les infectés compenseront leur très grande fragilité par un quota de

    respawn

    assez généreux. Là encore la coopération est indispensable car si un mercenaire de la griffe parviendra rarement à ses fins face à quatre survivants très organisés, des attaques sauvages bien coordonnées sauront effriter la meilleure des défenses. Déjà responsable de quelques palpitations en mode standard,

    Left 4 Dead

    peut devenir encore plus stressant et intense en Versus, quand on sait que le moindre Smoker ou que le Tank qui vous assaille aura des réactions humaines et non plus dépendantes d'une

    I.A.

    , aussi bien programmée soit-elle. Comme en coopératif, tout se résumera évidemment à la "qualité" des autres joueurs, surtout dans les parties avec

    friendly fire

    où les coups à répétition contre ses propres équipiers sont souvent plus mortels que ceux des infectés. Déception de taille en revanche, le Versus est pour l'instant limité à deux campagnes seulement, Sans Merci et Sanglante Moisson. Un choix assez contestable qui pose également la question du futur de la version console, car s'il est acquis que sur PC

    Valve Software

    fournira ce qu'il faut de contenu gratuit et de mises à jour, la politique

    Microsoft

    en terme de téléchargements payants n'incite pas vraiment à l'optimisme. Notons en revanche que la Xbox 360 propose un mode écran

    splitté

    avec choix de partage horizontal ou vertical, une fonctionnalité hélas un peu gâchée par un

    frame rate

    poussif et la grande mocheté de l'ensemble, mais qui a au moins le mérite d'exister, surtout pour les comptes Silver.



    Nous sommes tous des survivants

    Left 4 Dead (X360)

    Evidemment très influencé par la cohorte des films de zombies sortis au cinéma (bien que les infectés n'en soient pas vraiment), Left 4 Dead exploite chacune des ressources du Source Engine de Half-Life 2 et ne démérite pas d'un point de vue stricement visuel, y compris sur console et en dépit de textures moins fines. Toute l'imagerie traditionnelle du genre est là, des infectés chevauchant les grillages aux masses grouillantes s'agglutinant dans les égoûts ou autour d'une voiture. Certes, on évitera les comparaisons forcément peu flatteuses avec un Crysis, mais à défaut de graphismes et d'effets Next Gen, le jeu exhibe des environnements crédibles à l'atmosphère travaillée, à la fois gothique et urbaine. Hôpitaux déserts aux murs maculés de sang, forêt envahie par la brume, extérieurs pluvieux déprimants et autres sous-sols glauquissimes, Left 4 Dead compense ses relatives faiblesses techniques par un vrai soin du détail qui va des animations, excellentes, aux effets de lumières toujours aussi impressionants, en passant par une modélisation convaincante. Pourtant clonés à la pelle, les infectés parviennent presque à paraître tous uniques, et la profusion d'effets gore fait son petit effet sur l'ambiance. D'orgies de cadavres en orchestrations flippantes, de bruitages écoeurants en feux d'artifices de barbaque éclatée, Left 4 Dead sait distiller une ambiance qui participe plus que jamais du gameplay proprement dit. Ici, s'écarter du groupe pour aller récupérer un item oublié dans une pièce adjacente n'a pas le même sens que dans un FPS standard, car la Horde rôde et risque à tout moment de débarquer. On appréciera aussi les touches narratives, comme les messages laissés par les survivants sur les murs des différents abris. Des petits coups de pinceaux venant dessiner une trame globale relativement discrète, car Left 4 Dead est de ces jeux où chacun se fabrique ses propres histoires au fil des parties, des petits moments faits d'héroïsme ou de trouille, faisant exister des personnages qui ne sont sans cela que des coquilles vides en attente d'un joueur pour les incarner et leur donner vie, au propre comme au figuré.

    Note : 8/10

    Test réalisé par Prodigy de Gamekult.com


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  • Partie 4

     

    Valkyria trop nickel !



    Rien à redire ! Niveau technique aucun problème à signaler. Bien que la console ne soit pas repoussée dans ses derniers retranchements, elle ne s'essouffle jamais, assumant parfaitement un level design de qualité et autres beaux effets d'explosions. Aucun freeze ne vient donc gâcher l'aventure, très peu d'aliasing au niveau des textures et un clipping inexistant pour des maps parfois assez vastes. Un jeu bien fignolé, ça fait plaisir !

    Côté bande son, on reste dans le registre classique des musiques héroïques pendant les batailles et petites musiques douces lors des cuts-scenes. Après il faut aimer, ce genre de musique made in SEGA Japon, enfantine par moment mais collant tout à fait à l'ambiance.

    Petit bémol pour ce qui est des sons des armes à feu, parfois mal réalisés. Autrement les voix anglaises des personnages sont de bonnes factures…
    Voix anglaises oui. Autre mauvais point majeur pour Valkyria Chronicles qui n'est pas traduit en français. Il faudra maîtriser un minimum l'anglais bien que les dialogues ne soient pas trop difficiles à comprendre.

    Finir sur une déception n'est en aucun cas représentatif du sentiment général face à ce jeu, mais il faut tout de même souligner l'absence de mode online qui aurait pu s'avérer exaltant. Vu son gameplay, Valkyria Chronicles aurait pu promettre de belles batailles en ligne. Dommage.


    . Conclusion



    Un level design de qualité, un gameplay original et efficace, une histoire touchante sur fond d'événements historiques dramatiques et une durée de vie exemplaire, Valkyria Chronicles et un bon, très bon jeu, qui introduit un genre encore trop peu exploité sur notre console de salon.
    Le Tactical-RPG fait, grâce au savoir-faire de SEGA, une entrée fracassante sur PS3 avec cette exclusivité en or. Espérons très fort un second opus ou, plus terre à terre, une simple mise à jour incluant le système de trophées !

    http://www.play3-live.com

    Lire là partie 1 du test, cliquez ici

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  • Partie 3

     

    Escadron 7 au rapport



    Une fois que tout est en place, vous pourrez sélectionner l'unité avec laquelle vous effectuerez votre première action.
    A cet instant, on comprend que le Tactical-RPG version SEGA prend un nouveau tournant.
    Fini le vieux plateau où l'on déplace ces troupes cases par cases. Une fois sélectionnée on se retrouve avec son unité en vue à la troisième personne. Vous pourrez déplacer librement votre personnage tout en surveillant tout de même cette satanée jauge qui se videra en fonction de vos déplacements et une fois que l'ennemi est à portée de tir, une pression sur la touche R1 fait basculer la caméra au niveau de l'épaule de votre soldat pour une visée manuelle.

    Au passage, sachez que la localisation des dégâts sera de la partie. N'imaginez pas pouvoir faire boiter vos ennemis après une balle logée en pleine jambe, cette localisation des dégâts se limite aux headshots, terriblement dévastateurs.

    Une fois que votre personnage aura vidé son chargeur (quelques balles), vous passerez à l'unité suivante. Là encore, on fait son choix parmi les personnages que l'on a à disposition et on effectue mouvement et tir vers l'ennemi, en essayant le plus possible de se barricader derrière des éléments du décor pour ne pas devenir une cible trop facile pour l'ennemi une fois que son tour est venue.

    En somme, la prise en main se fait rapidement. Le tout est de réussir à combiner déplacements, tirs et mettre à couvert ses petits soldats, on prend ensuite plaisir, une fois bien rodé, à botter les fesses de l'Alliance Impériale.
    Un gameplay plutôt innovant et bien pensé mais qui réserve quelques mauvaises surprises tout de même.


    Tout d'abord, la gestion de la caméra s'avère parfois difficile, du coup on se retrouve par moment à courir vers une rue dont on a aucune visibilité et où bien entendu se trouve un tank ennemi qui n'attend qu'une chose, vous en mettre plein la tronche.
    Ensuite, revers de la médaille au regard des actions en temps réel dans un univers 3D, vos personnages trouvent le moyen de butter contre un simple sac de sable ou autre caisse et se voit incapable de passer par dessus. Pourtant certaines barricades sont franchissables. On est alors obligé de contourner l'objet, en gardant un œil légèrement dégouté sur la jauge de déplacement qui se vide pour rien ! Rageant au final, surtout lorsque l'on essaie de piloter le tank de Welkin, arme redoutable mais qui se retrouve bloqué face à un nid de poule ou une légère déformation du terrain.

    Problème similaire au niveau des personnages qui ne se pousseront pas lorsque vous passerez avec une autre unité. Il faudra contourner votre frère d'arme ! A l'époque du jeu sur plateau ce n'était pas gênant, on contournait l'objet qui faisait office de décor purement primaire mais là, pour un jeu 3D ce problème devient un réel handicap et procure une certaine frustration.

    Pour finir en terme de jouabilité nous aborderons le défaut majeur du titre, la tricherie de la console !
    Pas de mauvais perdants dans nos rangs, non, mais sachez que l'ennemi, donc la console, s'avèrera bien fourbe sur le champ de bataille. Déjà, notre cher bébé tout noir fait mouche à tous les coups. Si vous de votre côté, votre sniper arrive à louper un ennemi à moins de 30 mètres, un simple soldat rouge et son fusil réussira à vous en mettre plein la gueule.

    Autre petit abus de pouvoir de la technologie, la console sait dès le début de la partie où se trouve vos unités. Le joueur lui, ne verra sur sa carte que les unités qu'il a dans son champ de vision. Le reste est à découvrir. La console elle, pff, facile, elle voit tout et se prendre une belle roquette par un ennemi dont on ne connaissait pas l'existence peut arriver.

    Quelques défauts tout de même, qui auraient pu être évités, mais qui au final ne gâchera en rien le plaisir de jouer et de livrer des batailles intenses et jouissives.

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